Un jour, quelqu'un dira "ma grand-mère avait la meilleure recette de tofu."

Pas que je suis rendue là, mais je me suis amusée cette semaine à cuisiner le tofu comme je le ferais avec une viande. 

Et j'ai pensé veau au citron, saumon en croûte de tapenade, agneau en croûte de pistache, etc.  Et je me suis arrêtée à l'idée de l'agneau en croûte de pistaches. 

J'en ai donc fait une version avec tofu et je peux vous dire que c'était divin.  Digne des meilleurs restos. 

Tomates rôties au four, tofu mariné au citron, soya, sirop d'érable, vinaigre balsamique, ail et oignons verts.  Tofu tout juste grillé au four.  Mi-cuisson, je tartine de moutarde de Dijon et je laisse tomber généreusement des pistaches grillées concassées sur les morceaux de tofu. 

Réduction de la marinade et basilic grec en garniture avec filet d'huile d'olive, bon sel et poivre du moulin. 

La texture du tofu est moelleuse et le goût savoureux.  Simplissime, non?

Saumon transgénique. En épicerie bientôt et peut-être à notre insu. Normal?

L'objectif de l'existence de ce poisson génétiquement modifié?  Favoriser une croissance rapide lors des premiers stades de la vie du poisson.  Afin de quoi?   Et bien, je suppose, en faire une plus grande production.

Je viens de lire cet article dans La Presse.  Et le ministre de l'Agriculture de dire "qu'il assure qu'il serait prêt à manger de ce saumon. Rappelant que, déjà, bon nombre de céréales canadiennes sont génétiquement modifiées, qu'il a mangé toutes sortes de céréales et qu'il croît bien s'en porter."   

D'ici un an et demi environ, ce sera sur le marché.  Rassurant?  

Il n'y a peut-être pas de risques mais tous et chacun devrait être en mesure de savoir ce qu'il met dans son assiette.

Et on ne s'entend pas encore sur les règles d'étiquetage.  Pourtant, le consommateur devrait avoir tous les droits de connaître la provenance de ce qu'il consomme et achète.  Santé Canada exige l'étiquetage de produits s'il y a risques liés à quelque chose comme un allergène.  

Alors quoi?  Que se passe-t'il dans un cas comme celui-ci?

Quand tes gènes t'amènent à faire ce que tu aimes.

J'ai déjà travaillé pour des comptables. Vous savez, un des gros cabinets à Montréal. 

Envie de nouveaux défis. Je me lance en ventes publicitaires.  Ça marche.  Je réussis très bien.  Processus de ventes complet.  "Cold call" jusqu'au "Closing" de la vente.  La compagnie est rachetée et nous perdons nos emplois.  

J'ai toujours adoré la cuisine. Ma passion. Sans jamais croire que je pourrais en faire une carrière.  

Je décide donc de démarrer un petit concept de chef à domicile.  Ça marche vraiment bien et je vais jusqu'à faire des soirées pour 300 à 400 personnes et je dois le dire, je ne savais même pas manier un couteau comme un chef au départ.  

Adolescente, je lisais La Presse en commençant par le cahier "Gourmand" puis le cahier "Arts et spectacles".  Un signe, j'imagine.

Dans la famille, certains ont fait carrière dans un milieu créatif.

Au fil du temps et à la force de contacter des gens, corporations et entrepreneurs, j'ai réussi à me tailler une place dans le milieu où j'oeuvre présentement, que j'adore et qui est hautement créatif.  

Je suis tiraillée aujourd'hui entre avoir un commerce au niveau alimentaire ou travailler au niveau créatif dans ce même secteur.  Mais en y pensant, je pourrais probablement faire les deux.  Ma nature fait en sorte que j'ai besoin de défis. 

Moins occupée le mois dernier et question de rafraîchir nos portfolios, on a fait cette série de photos en s'amusant drôlement. Recettes à suivre!

Virginie Gosselin, photographe
Stephanie Saunders, accessoiriste

Pavlova au chocolat, crème mascarpone et pistaches.  

Tarte rustique aux prunes, mûres et bleuets.

Pavlovas au chocolat, version individuelle.

Pizza aux tomates confites maison.

Linguine aux palourdes et lardons.